Pierre et le Loup

Un conte musical indémmodable

Le conte musical de Prokofiev aura bercé des générations d’enfants et amené nombre d’entre eux à aborder, tout en douceur, le continent parfois intimidant de la musique classique.

Au départ, une idée aussi simple que géniale : personnaliser chaque rôle par un instrument. Le hautbois, le basson, les cors restent ainsi inséparables du canard, du grand-père et du loup.

Autre atout précieux de cette musique : le sens mélodique unique du compositeur russe. Si l’on ajoute la limpidité de l’histoire, l’efficacité de l’orchestration et le rôle capital dévolu au récitant, on tient la une réussite totale.

La projection d’étonnants dessins d’enfants, inspirés de l’univers à la fois fantaisiste, humoristique et gothique du cinéaste Tim Burton, ajoute une touche actuelle et piquante à cette partition qui, plus que jamais, fait partie intégrante du patrimoine culturel universel.

Pierre et le loup sera précédé de L’Apprenti sorcier, une œuvre de Paul Dukas, arrangée pour 12 musiciens par Pierre-Olivier Schmitt. Le récitant et les musiciens suivront les folles aventures des personnages grâce aux illustrations de Lorène Gaydon.

DISTRIBUTION

Conte musical op. 67

Projection d’un film d’animation
Direction artistique et animation Cyril Obrecht et Serge Bussone

Elliot Jenicot | narrateur
Les Dissonances | ensemble à cordes
Ensemble Ouranos | quintette à vents 

Coréalisation Jeanine Roze Production / Théâtre des Champs-Elysées

Le chef d’œuvre familial de Prokofiev trouve ici une nouvelle vie grâce à la narration limpide d’Elliot Jenicot sur fond de projection de dessins d’enfants. Une performance complète à la manière d’un Tim Burton aujourd’hui.

N.B: Placement libre